Bureaucratie : la discrète évasion intérieure des Français

L’État français est obèse, et sa bureaucratie est, lentement mais sûrement, en train d’étouffer le pays. Cependant, certains Français résistent et s’adaptent.

On l’a vu : le pays s’appauvrit visiblement et si l’on peut débattre sur les explications profondes de ce constat – les politiciens sont incompétents ou des traîtres à leur propre peuple, à vous de choisir – il n’est plus guère de doute que la raison essentielle de ce qu’on observe provient d’une bureaucratie omniprésente qui englue toutes les démarches, d’une avalanche continue de normes, de contraintes et d’interdictions qui complexifie très inutilement toutes les activités entreprises en France, et bien sûr d’une ponction fiscale, taxatoire voire vexatoire, permanente et tous azimuts.

Deux articles économiques récents permettent d’illustrer clairement l’ampleur du problème.

Le premier montre comment les entreprises se passent progressivement de la publication de leurs offres d’emploi : entre 2020 et 2024, la proportion d’embauches ne résultant pas d’une publication d’offre est ainsi passée de 40% à 57%. Eh oui : à présent, il est plus fréquent de se faire embaucher au travers du bouche-à-oreille ou d’une cooptation plutôt qu’au travers d’une offre traditionnellement publiée par voie de presse ou en ligne.

Si le phénomène existe depuis un moment, le décollage en tendance s’explique d’autant mieux que le contexte français lui est très favorable.

Ainsi, se passer d’une embauche publiée, c’est s’éviter ou au moins réduire le contact avec les administrations de l’État (et toutes les pénibleries approximatives de France Travail) qui sont toujours une source de stress pour les dirigeants d’une entreprise.

En outre, cela permet d’éviter toute une panoplie d’embrouilles juridiques sur des annonces qui seraient potentiellement attaquées pour le moindre soupçon de discrimination, depuis le patronyme en passant par l’adresse, les diplômes, le sexe ou l’âge, chaque renseignement un peu personnel devenant une mine de plus à éviter pour le patron qui embauche. Ce ne sont pas les exemples qui manquent de campagnes de tests visant à prouver le racisme, le sexisme ou les préjugés sur les kartchiers émotifs que développent les méchantes entreprises lorsqu’elles font paraître des offres d’emploi.

De plus, la cooptation ou l’usage des réseaux de connaissance permet d’éviter les guignols qui ne viennent aux entretiens de pré-embauche exclusivement pour le tampon « j’ai fait une recherche d’emploi donc je peux continuer à toucher les aides », malheureusement très fréquents surtout chez les artisans.

Plus pragmatiquement, ne pas publier une annonce permet de s’éviter l’inévitable trouzaine de CV et de réponses farfelues ou d’appels de postulants même pas qualifiés de loin ou dont l’expérience est sans rapport avec le poste demandé et qui vont à la pêche, sans rime ni raison et qui rendent tout le processus d’embauche d’autant plus long, coûteux et complexe.

Mais surtout, en France, passé la période d’essai, le salarié devient particulièrement compliqué à licencier. La cooptation ou l’offre d’emploi par réseau relationnel permet sinon d’éviter au moins de mitiger le risque d’embaucher une personne finalement inadaptée à l’emploi et dont le prix de licenciement pourrait fort bien être inabordable pour l’entreprise (surtout lorsqu’elle est petite). Comme le mentionne l’article, « le recrutement d’une personne est un investissement très significatif » et « les entreprises ne peuvent pas se permettre de se tromper ».

Dans une société multiculturelle où la confiance inter-invididuelle s’étiole, la confiance doit être recréée et la cooptation est un moyen de limiter les coûts d’une erreur d’embauche. Au passage, c’est un phénomène qu’on retrouve exactement dans les locations immobilière, pour des raisons exactement transposables.

Et qu’est-ce qui fait que cet investissement est si significatif, qui rend l’erreur si coûteuse, si ce ne sont les myriades de règles, de contraintes et de charges qui pèsent actuellement sur l’emploi en France ?

Le constat de ces freins sur l’emploi est d’ailleurs corroboré par le second article qui montre l’augmentation drastique du travail au noir.

Il apparaît en substance que l’URSSAF constate un doublement en deux ans des redressements pour travail dissimulé sur les contrôles que l’organisme a opérés notamment dans le BTP :

Bien évidemment, on peut et on doit prendre avec de larges pincettes la notion même de « travail dissimulé » tant ces organismes ont amplement prouvé, à de maintes reprises par le passé, qu’ils ont une définition particulièrement extensive et gloutonne de cette notion, d’autant que leur propre application de la loi est particulièrement sujette à caution, les administrations étant régulièrement épinglées pour leur traitement fort leste de ces questions…

URSSaf

Néanmoins, le fait que l’URSSAF note une recrudescence du travail au noir peut aussi être analysé au regard de la situation économique et bureaucratique globale du pays : la paperasserie, les tracasseries administratives et, tout simplement, les coûts à l’embauche sont maintenant devenus si volumineux en France que la fraude devient progressivement plus rentable.

On assiste ici à une sorte « d’effet Laffer » appliqué à l’embauche salariée, comme « l’effet Laffer » fiscal selon lequel au-delà d’un certain montant, les impôts sur le travail, jugés confiscatoires, finissent par désinciter à travailler et rapportent alors de moins en moins.

Dans le cas qui nous occupe, il ne fait guère de doute que les entreprises concernées font un calcul de risque entre la probabilité de se faire prendre, le coût d’un redressement, et les gains engendrés par l’embauche au noir supplémentaire. Or, à mesure qu’augmentent les coûts d’une embauche régulière et qu’augmente en parallèle le nombre d’entreprise qui fraudent, le risque de se faire prendre diminue et ce d’autant plus vite que l’administration qui contrôle est de plus en plus empotée dans sa propre paperasse ou que les procédures juridiques sont complexes.

Tout comme les embauches sans publication, par cooptation et réseautage, cette augmentation du travail au noir démontre s’il était besoin que l’État français est en train de s’effondrer sous son propre poids et qu’en parallèle, les Français s’organisent pour échapper aux tortures administratives incessantes.

Après la fuite intérieure, après le repli d’activité pour n’offrir qu’une surface minimale d’attaque aux stupidités bureaucratiques et fiscales des systèmes administrés de façon catastrophique par l’État, petit-à-petit les Français s’adaptent.

Confrontés à un Léviathan de plus en plus obèse et de plus en plus aveugle, ils organisent ainsi leur propre évasion d’un État devenu fou.

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Commentaires211

    1. Aristarkke

      Dans la CUDL, mettre en place un portail pour fermer l’accès à un terrain occasionne une demande de travaux qui vaut quasiment une demande de permis de construire par le luxe de documents demandés. Une journée de travail et des envois informatiques à prévoir…
      Encore un logiciel qui prétend couvrir toutes les possibilités potentielles de travaux et qui vous demande de certifier plusieurs fois que vous n’allez pas faire d’autres travaux créateurs de surfaces de planchers ou de murs…

      1. Steph

        Ne me parle pas d’urbanisme s’il te plaît.

        Aujourd’hui, la différence est très faible entre une DP et une demande de permis.

        Dès fois, tu te dis « cool le local est on, je m’installe pas besoin de DP ou permis.  »
        « Ah si Monsieur, il faut une déclaration de travaux et passer par la case commission accessibilité et incendie. »

        1. Simon

          Je te parlerai d’urbanisme si j’le veux, non mais !
          > »Aujourd’hui, la différence est très faible entre une DP et une demande de permis. »
          C’est pareil pour la TVA et la taxe sur la valeur ajoutée ou bien entre le DPU et le droit de préemption urbain. C’est encore plus évident entre le PQ et le CUDL.

              1. Steph

                DP : déclaration préalable (pour tous les travaux peu importants ne nécessitant pas un permis de construire)

                CUDL : je présume communauté urbaine de Lille

        2. Pheldge

          et pour le DPE attention, l’Administration vous a à l’oeil, et le gouvernement a décidé de lutter de toutes ses forces contre la fraude :
          immobilier.lefigaro.fr/article/dpe-frauduleux-le-gouvernement-frappe-fort-avec-des-sanctions-et-mesures-inedites-contre-les-diagnostiqueurs-sans-scrupule-20250319/

            1. Pierre 82

              Ça prend une sale tournure, effectivement…
              Le délire va continuer, on file vers une crise du logement gravissime, puisque plus personne ne voudra ou ne pourra plus louer quoi que ce soit, ni même acheter.

              Comme ils sont incapables de comprendre, ça ne peut que finir très mal pour l’état français.

              1. MCA

                Rajoute à ça les velléités de chyprage des avoir français et les apeurés qui vont retirer leurs noisettes des livrets A employés à financer le logement social, sûr que ça va bien se passer comme dirait sa Patronitude..

                  1. Pierre 82

                    Quand les petites gens essaieront de retirer un peu de sous pour pouvoir honorer quelque facture inattendue, et que la banque leur dire : « pas plus de 50 euros par semaine, parce que Macron a besoin d’acheter des armes pour sauver la démocratie des griffes de Poutine », ça va sûrement bien se passer, dans la douceur et les bisous.

      2. Aleph

        Faire rouvrir une fenêtre remplacée autrefois par erreur par des pavés de verre fixes :

        Travail pour l’artisan (hors usinage) : devis + métrage + pose + 2 déplacements : 3h.

        Pour l’habitant : paperasses, affichage sur rue obligatoire, recommandés AR, déplacements en mairie, recherches sur legifrance, etc. : équivalent de 2 jours + absence totale de réponse + demande de pièces aberrantes hors de propos + menaces a posteriori du service d’urbanisme voulant tout faire remettre en l’état initial (celui fermé par erreur), puis procédure éteinte par inaction de la mairie.

        Au passage, sur le cerfa des DP, il y a une erreur sur la date des contestations des décisions, ce n’est pas la même que dans le code de l’urbanisme.

        1. Steph

          Ah bon, en es tu si sûr qu’il s’agisse d’une erreur ?

          Je suis curieux. Peux tu préciser de quelle erreur il s’agirait stp ?

          1. Aleph

            Il s’agissait d’une erreur parce que les habitants croyaient être obligés de condamner une petite ouverture d’aération de salle de bain de 40 cm par 30 environ à 2m du sol de la pièce, et qui donnait depuis 70 ans sur des jardins, le leur sur 6m, puis d’autres, sans vue sur aucun bâtiment avant 55m. Un voisin même pas mitoyen en a pris ombrage et les a intimidés. Salle de bain mal aérée, etc. pendant des années + voisin agressif : ras-le-bol, retour à l’état ante. Mais ça équivaut à une création nouvelle, et ce n’est pas comme « changer » une fenêtre car il y a modification de l’aspect extérieur, même si on ne voit rien de différent de l’extérieur (sans parler du fait que c’est derrière des arbres énormes maintenant, en coeur d’ilot à 70 m de la voie publique).

            Que les anciens propriétaires se soient laissé faire ne change rien au fait que la mairie a bien compliqué les choses, et abusivement.

            1. Steph

              Rien à voir avec l’urbanisme ce que voulait le voisin. C’est du code civil les jours de souffrance et tu trouveras ça dans le registre servitude de vue, article 660 et suivants du code civil de mémoire.
              En plus, comme la hauteur est à plus de 190 cm, ce n’est pas considéré comme une fenêtre.

              Il y a une modification de l’aspect extérieur donc DP dans ce cas. Rien d’étonnant.

    2. Grosminet

      À mes débuts de jeune entrepreneur naïf, j’ai passé quelques annonces pour embaucher, j’ai eu que du branque qui a mordu. Le plus marrant c’est quand c’est la femme qui appelle pour faire embaucher son mari 😀 j’ai même eu un jeune qui s’est pointé avec son père en entretien d’embauche 😀

  1. Steph

    Sans compter que dans certaines professions, le non respect des horaires de repos est une maladie ou un défi quotidien. Et pour tenir, rien ne vaut quelques substances interdites farineuses

  2. nemrod

    Exil intérieur…fait.
    Diminution d’activité…fait.
    Le travail au noir n’est pas une option possible pour mon activité hélas…

    1. Pollockino

      Il y a des cas où l’on a pas le choix.
      Je suis passée d’infirmière à cuisinière ( on prend soin des gens d’une autre manière) quand j’ai été interdite d’exercer.
      J’ai travaillé dur ( avec les 2 casquettes) un été au bord du Leman chez des riches suisses à particule.
      Et là, le bouche à oreille fonctionne, si vous êtes bon, on s’arrache pour vous proposer un job avec de jolis biffetons colorés encore mieux payé l’année suivante.

      1. nemrod

        Bravo à vous.
        Moi je fais ce qui me plait le plus possible…et passe sous les radars pour l’instant grâce à ce fameux exil, éloignement intérieur .
        Si ça ne suffit plus on verra.
        Comme je suis fiable, relativement travailleur ( quand ça vaut la peine), adaptable et capable de frugalité si besoin, je suis assez optimiste quant à mes capacités de survie quoiqu’il arrive.

      1. Gaston

        Exactement. La commission est de 6 mois de salaire. Pas exactement bon marché, même si en cas de rupture de période d’essai ils recommencent gratuitement la recherche.

      1. MadeInCH

        « Ce n’est pas que le pouvoir corromp. C’est que le pouvoir attire les plus pourris et coruptibles ».
        Ou quelque chose du genre.
        Frank Herbert. Dune.

        1. Steph

          Encore une preuve

          Principal opposant au pouvoir de Recep Tayyip Erdogan, le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu devait être désigné dimanche 23 mars comme le futur candidat de l’opposition aux élections présidentielles.

          ouest-france.fr/monde/turquie/recep-tayyip-erdogan/en-turquie-larrestation-du-maire-distanbul-resonne-comme-un-coup-de-tonnerre-pour-lopposition-2999d0a6-0498-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

          1. gameover

            “ La veille, l’université d’Istanbul avait annulé son diplôme universitaire, prérequis indispensable pour pouvoir légalement se présenter comme candidat aux élections présidentielles.”

            C’est encore mieux que nos 500 signatures 😀

  3. MadeInCH

    Dans la deuxième image, je changerais le dialogue par:
    « Comment ça, vous n’avez pas le formulaire {LV-426} nécessaire depuis hier? Et vous osez venir avec le document {tuladnlku 667-1}, obsolète depuis la semanien passé? « 

      1. Habeas Corpus

        barrière de la langue, c’est terrible …
        parfois je confonds les pseudos, c’est vous le pharmacien chasseur ?
        le pharmacien de ma connaissance est en bourgogne , c’est dans votre coin ?
        c’est vrai que ce sont des paysage sympathiques (avalonnais)

        1. MCA

          Il y a deux visions

          Mon pays physique avec ses paysages, ses mers, montagnes, campagnes, monuments, histoire, sa gastronomie, sa langue, son art de vivre … et là effectivement la France est un pays exceptionnel au monde,

          Mon pays « administratif et politique » et cette fois c’est une catastrophe sans nom à tous les étages et le drame c’est que c’est ce second pays qui nous pourrit la vie, nous flique, nous contraint pour ne pas dire nous réduit et plus en plus à moins que rien, nous ruine, nous impose des cultures hostiles, des mœurs de tarés (LGBT, Woke, éducatifs etc…), une imposition de débile, la corruption des « élites », une censure digne des dictatures, une éducation, police, justice de tiers monde et nous assistons impuissants au naufrage inéluctable.

          C’est ça le problème français et il ne pourra être stoppé que par une révolution que les dirigeants actuels redoutent, donc ils font tout pour maintenir le couvercle sur la marmite en n’hésitant pas à utiliser la violence quitte à en mutiler, blesser, voire tuer pour que ça dure encore.

          Et ce qui me navre le plus c’est qu’ils trouvent des français issus du peuple prêts à se livrer à ces exactions sans état d’âme pourvu qu’ils soient couverts et que la paie soit bonne.

          1. nemrod

            Quand je parle de « mon pays » c’est celui de mes ancêtres avec tout ce que ça recouvre et aucunement ce qu’a créé l’occupant intérieur.

            1. CPB33

              yes, MCA a bien résumé mais en ce moment vaut mieux pas être fier ou se dire être Français (je plains Laurent ou d’autres qui vivent dans un pays « normal »)

          2. Arnault

            Un descriptif qui, sur de certains points, me rappelle ce que l’on disait, au siècle dernier, au sujet des pays de l’est : « … quel dommage, d’autant que les paysages sont superbes ».

          3. cherea

            à peu près pareil, je résume cela en France vs République…en France la confusion de l’État et de la nation a perturbé les Français si bien que l’on confond les valeurs de la République (en gros du flonflon…) avec les valeurs inhérentes à la France. La république n’est que le costume qui recouvre le corps, et devenu complètement pourri et toxique, il attaque le corps…c’est pourquoi il est important de se débarrasser du costume, de la république !

          1. nemrod

            Ah ça c’est sûr.
            Je n’en attend absolument rien, ni aide, ni protection et encore moins une once de considération …hormis des emmerdes.

  4. Le Gnôme

    Pour avoir un passeport, commme le justificatif de domicile d’EDF est à ma nom, je fais une belle lettre comme quoi mon épouse habite avec moi. On touche là le fond de la connerie.

    1. Higgins

      Il y a deux trucs qui font plaisir au personnel administratif : ce genre de justificatif et les tampons rouges sur les papiers.

    2. QuisesouvientdesHommes

      Le fond de la connerie c’est de demander un certificat de naissance à une personne qu’on a en face de soi, de l’autre côté du guichet…

      1. Léo Lux

        On m’a bien demandé une carte d’identité pour pouvoir avoir un extrait de livret de famille suite à la perte de ma carte d’identité. Kafka en réel.

    3. Waren

      Et la CNI, vous avez vu la galère pour la renouveler ? Parce que cette fichue carte est encore valable 5 ans après son expiration et que vous comprenez, nous on est débordé, donc vous devez attendre 5 ans de plus pour la faire refaire (Dixit)

      Le petit souci, c’est que lorsque vous sortez du pays pour le plaisir, pour le travail et aussi pour les études de la fille, même en Schengen, vous êtes en effraction puisque votre titre a expiré. Et puis devoir faire un passeport pour aller en Belgique ou en Suisse, bon on a peut être autre chose à faire et pas autant de fric à dépenser. De toutes les manières, la CNI c’est un service que l’on paye fort cher avec nos impôts, donc on est légitiment en droit d’en avoir une, débordés ou pas.

      La dernière fois, j’ai dû faire une déclaration sur l’honneur, comme quoi pour des raisons professionnelles, je devais avoir une CNI valable. M’en fiche moi de l’honneur avec une administration qui n’en a pas. On en est réduit à faire de fausses déclarations, juste pour avoir des papiers.
      Je n’ai plus aucun scrupule désormais.

      Et ne serait-il pas plus simple d’augmenter tout simplement la durée de validité de la CNI, puisque ces messieurs de la préfecture sont débordés. Incapable d’avoir un minimum de bon sens, cette bande de parasites !

      1. Grosminet

        « même en Schengen, vous êtes en effraction puisque votre titre a expiré »
        Non. La majorité des pays de l’UE ont officiellement validé le fait qu’ils acceptent les cartes d’identité prolongée de 5 ans. Mais pas tous. Et effectivement la Belgique ne les reconnaît pas.

      2. MadeInCH

        « CNI c’est un service que l’on paye fort cher avec nos impôts »
        Ah bon?
        En Suisse, c’est payant, ça!
        .
        Ben oui… Le plus grand crime est de laisser les gens garder leur argent alors qu’on peut le leur prendre légalement.

  5. Higgins

    Et c’est sorti dans la presse officielle donc c’est vrai : insolentiae.com/la-une-du-jdd-sur-le-desastre-economique-francais/

  6. Higgins

    Aller, pour sourire (jaune) : insolentiae.com/le-jaguar-ne-court-pas-leconomie-de-guerre-de-macron-un-fiasco-comme-tout-le-reste/

    1. Higgins

      Il n’y a rien d’anormal à ce qu’un matériel militaire neuf rencontre quelques petits problèmes lors de sa mise en service mais si ce que dit Charles Sannat est vrai, et pourquoi ne le serait-ce pas, et compte tenu du temps de développement de l’engin, on a le droit de se poser des questions. C’est comme pour l’A400M qui, lorsqu’il a commencé à être livré aux forces en très petites quantités, était tout juste capable de décoller et de se poser. Le domaine de vol a été ouvert ensuite après 20 ans de développement !!!

  7. Blondin

    Non seulement il y a une évasion intérieure des Français, mais il y a même une évasion de l’Etat lui-même !
    Reconstruction de ND : une loi d’exception pour aller plus vite !
    JO de Paris : une loi d’exception pour être prêts à temps !
    Reconstruction de Mayotte : Bayrou annonce une loi d’exception !
    Réarmement : dans une tribune de l’Opinion (aujourd’hui), un think tank demande une loi d’exception !

    En même temps (eh oui !), les mêmes multiplient les normes, les décrets, les zautotorités et autres monstres bureaucratiques…

    1. gameover

      Dans la même veine puisqu’on parle d’emplois, l’état peut conclure 200CDD d’affilée à un employé mais une entreprise maxi 2 je crois

        1. gameover

          Il fut un temps où il fallait une taille minimum pour être dans certaines administrations : pompiers, police, armée etc… et ne pas être en surcharge pondérale ou handicapé, c’était de la discrimination 😀
          Comment ils font maintenant pour le faire sans le dire ?

          1. Steph

            Maintenant, tu as des ergothérapeutes et des médecins du travail qui disent à ton chef de service que tu dois avoir un fauteuil de bureau et un bureau adaptés pour éviter les TMS.

    2. nemrod

      Bien observé.
      Quand il s’agit de briller, de faire avancer leur carrière la politicaillerie s’affranchit des règles qu’il fixe à la plèbe.
      Ces gens sont devenu objectivement nos ennemis.
      C’est simple.

      1. Dom17

        Oui, ils ont objectivement nos ennemis, et pas qu’en s’affranchissant des règles qu’ils fixent à la plèbe. Demandez à certains Gilets Jaunes ou aux victimes des injections, du moins celles qui ne sont pas passées de vie à trépas.

        Cette guerre contre la population se déploie par la désignation perverse d’un ennemi extérieur (terrorisme, CO2, pollution, virus, Poutine…), et avec tous les moyens médiatiques et d’ingénierie sociale.
        Car « L’opinion publique est la clé. Avec l’opinion publique, rien ne peut faillir. Sans elle, rien ne peut réussir. Celui qui manipule les opinions est plus important que celui qui applique les lois. » (Abraham Lincoln (1809-1865), 16e président américain)

        1. Dom17

          Et cette guerre, dont nos gouvernants sont les collabos de nos ennemis, n’est pas spécifique à la France
           » Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il aurait été pour nous impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années. Mais le monde est aujourd’hui plus sophistiqué et préparé à l’entrée dans un gouvernement mondial.
          La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale des siècles passés. » (David Rockefeller, Commission Trilatérale 1991)

        2. Chieur chiant

          Comme je le disais hier en référence au billet du patron, qui le répète encore aujourd’hui (…si l’on peut débattre sur les explications profondes de ce constat – les politiciens sont incompétents ou des traîtres à leur propre peuple, à vous de choisir… ), ce sont des traitres, tout s’éclaire quand on analyse avec ce biais là.
          Bref la machine continue à fonctionner, son inertie est immense jusqu’à la fin ou tout se grippera et finira par casser, et alors ouille, ca sera pour tout le monde le moment de passer à la caisse.

          1. Pierre 82

            Pour résumer, on pourrait dire que dans un premier temps, l’état a commencé à dévoré une partie de plus en plus grande de ce qui était produit dans le pays.
            Ensuite, le pays a fini par produire de moins en moins, et donc l’état n’a pas eu suffisamment de moyens pour financer ses appétits de goinfre. Alors il a emprunté, d’abord raisonnablement, puis en s’accélérant.
            Grâce à l’euro, et depuis une quinzaine d’années, ils ont artificiellement fait descendre les taux d’intérêts et ont fini par se convaincre qu’ils pouvaient emprunter gratuitement en faisant rouler la dette jusqu’à la fin des temps.
            Donc ils ont encore plus creusé le trou, et de manière exponentielle. Hélas, les taux d’intérêts ont fini par augmenter, et on en est là : continuer à emprunter va être de plus en plus cher, et maintenant ils viennent de trouver une astuce : confisquer l’épargne privée, en faisant comme si tout ça lui appartenait en propre.
            Le résultat est écrit d’avance : même s’il n’y a pas de révolution, on va assister à un sauve-qui-peut et une fuite de tout ce qui reste comme capitaux, avec comme corolaire l’effondrement de la production du pays : la grève randienne étendue à toutes les couches de la population (j’oubliais de préciser que cette grève avait commencé chez les couches les plus élevées)
            Tout est en train de s’accélérer, et c’est la raison pour laquelle je suis optimiste : ça ne peut plus durer très longtemps.

              1. Pierre 82

                C’est en mémoire de sam que j’avais écrit ça : il était persuadé que jamais la situation ne dégénérerait au point de causer un effondrement de l’état.

      2. MCA

        « Ces gens sont devenu objectivement nos ennemis »

        C’est une évidence depuis longtemps et ça durera tant que ceux chargés de réprimer dans la violence ne feront pas leur analyse de conscience.

    3. Higgins

      La députaillerie a le choix entre deux options sur les pupitres: le bouton vert = une loi, le bouton rouge = une taxe. C’est simple.

  8. Le Gnôme

    Un de mes fils qui vit à Tokyo avec son fils et son épouse est venu avec sa petite famille à Noël. Il lui a été impossible de faire faire un passeport au loupiot, alors il a un passeport japonais. Qu’il garde cette nationalité.

          1. Grosminet

            « car il n’y a pas de double nationalité au Japon ? »
            À mon avis l’interdiction pour les ressortissants d’un pays d’avoir la double nationalité c’est de fait inapplicable. À ma connaissance les pays ne communiquent pas entre eux quand ils accordent la nationalité à un étranger.

      1. QuisesouvientdesHommes

        Au consulat plus qu’à l’ambassade mais effectivement pour avoir un certificat de naissance c’est essentiel ! Si pas de certificat pas de preuve que vous êtes bien vivant !

      2. Gaston

        Et condition de déclaration : être enregistré au consulat, et sans doute une preuve de vie commune. Une pièce plus dans le manège.

        1. Grosminet

          @ Gaston 19 mars 2025, 14 h 38 min
          Non. Pour obtenir un certificat de naissance français pour un enfant né à l’étranger d’un parent français le consulat ne demande rien de tout ça, il faut juste le certificat de naissance de l’enfant émis par le pays où a eu lieu la naissance. Et ils vous filent le livret de famille avec.

    1. leherisson

      pour un renouvellement de passeport, chez moi, ville moyenne, c’est 3 à 4 semaines pour un RV en Mairie, puis 6 semaines pour obtenir le machin… Et par rapport à d’autres lieux, c’est relativement rapide … On a intérêt à bien anticiper ses voyages !

  9. Trasym

    « ils ont une définition particulièrement extensive et gloutonne de cette notion »
    Le travail « dissimulé » ne rapporte effectivement aucune cotisation , et n’ouvre donc pas non plus de droits à l’assurance maladie et à la retraite, donc n’engage aucun frais pour l’Etat. S’ils étaient intelligents et savaient compter, nos sinistres comprendraient que l’argent gagné avec ce travail est dépensé dans le monde réel et rapporte au minimum le montant de la TVA! Mais effectivement quand on est glouton, il n’y en a jamais assez!

  10. henriB

    L’embauche par « cooptation », avait été repérée, il y a plusieurs années déjà, dans les effectifs de la mairie de Toulon , par La Cour Régionale des Comptes PACA ( Marseille) . La CRC avait parlé de services, dans lesquels de nombreuses personnes portaient le même patronyme !!!

        1. MadeInCH

          Sans aucun doute! Inscrit dans les gênes même (1)!
          Mais pourquoi pas hériter de la mère? Hein? Pourquoi toujours du père? Hein?
          .
          (1) ça y est! J’ai fait du racisme!

  11. Mildred

    « …passée la période d’essai, le salarié devient particulièrement compliqué à licencier… »
    Est-ce une raison suffisante pour qu’un père de famille de ma connaissance, employé par un organisme d’état, pour un travail qu’il aime et pour lequel il est reconnu comme étant très compétent, en est réduit à devoir accepter de signer un troisième CDD de 6 mois ?

    1. gameover

      Ca devrait être la règle : personne ne devrait être obligé d’employer qqun pour une durée indéterminée, ne serait-ce parce qu’on ne connaît pas l’avenir
      Les entreprises ainsi que les salariés devraient pouvoir conclure des contrats avec des clauses qui leur conviennent sans que l’état viennent mettre ses gros doigts dedans, sauf pour l’utilité publique, et encore

      1. Mildred

        A ce que je sache, gameover, ce n’est pas vous qui êtes chargé de fixer les règles qui régissent notre pays, ou bien ?
        De plus, je crois avoir signalé explicitement que c’était justement un organisme d’état qui était l’employeur de ce monsieur, son emploi peut donc être considéré comme étant d’utilité publique, ou bien ?

        1. gameover

          Oops remplacer utilité publique par ordre public dans mon comm’

          Pour ce qui est des règles, ici on parle d’en supprimer car c’est le noeud du problème

          Et ce n’est pas parce que qqun est fonctionnaire que son job a une utilité publique… mais pour au moins 50% d’entre eux une inutilité publique c’est sûr

          1. Steph

            Se rappeler pourquoi le statut fonx a été créé : ne pas dépendre des élus et de leur bon vouloir clientéliste.

            GO a largement raison.

            1. leherisson

              les fonx de la territoriale dépendent exclusivement des élus locaux, c’est du clientélisme chimiquement pur, un retour à la féodalité. Expérience vécue.

          2. Pierre 82

            On devrait introduire la notion de « nocivité publique » pour les postes de fonctionnaires.
            Et le ressortir au moment où on devra leur payer leur retraite, pour le jour où plus personne ne voudra prêter à l’état français.

            1. Pierre 82

              Une infirmière dans l’hôpital public a une certaine utilité, alors que son collègue des ARS qui passe le plus clair de son temps à lui pourrir la vie est clairement un nuisible.

              1. Steph

                si, il y a des concours, mais après la personne a deux ans pour se trouver un poste.

                Cependant, la voie qui est de plus en plus utilisée est une entrée en tant que CDD puis concours catégorie C sur dossier pour le poste avec un seul candidat.
                Ensuite, le C est vite promu en B

                1. breizh

                  les collectivités territoriales ayant des soucis de trésorerie (moins de droits de mutation qui rentrent), les promotions sont moins évidentes.

      2. Pierre 82

        « Durée indéterminée », ça veut dire, si tu relis avec ton doigt (je fais mon sam, dont nous portons toujours le deuil) qu’on ne décide volontairement de ne pas y indiquer de date limite, parce que ni l’employeur ni le salarié ne sont en mesure, au moment de la signature, de connaitre la date à laquelle on désire y mette fin.

        Il se fait que ce mode de contrat convient souvent à beaucoup de gens…
        Maintenant, il est vrai qu’un certain nombre d’employés, on un peu de mal à comprendre que CDI n’est pas synonyme d’indissolubilité éternelle du contrat. La faute à l’ednat, sans doute.

        1. gameover

          Le problème avec un CDI c’est qu’il faut le rompre pour se séparer alors que la logique avec “indéterminée” serait de juste se dire bye-bye… voilà c’est fini

          Rompre ça veut dire un dédommagement de la part de l’employeur etc… alors que si c’est le salarié qui rompt le contrat il n’y a pas de dédommagement

          Foin de tout ça, chacun reprend ses bille et hasta luego

          1. Pierre 82

            Ça devrait effectivement pouvoir se discuter dans les termes du contrat.
            Un employeur qui me proposerait 3 mois de salaire s’il me vire, serait plus attractif qu’un autre qui ne propose rien.

              1. Pierre 82

                Ouais, mais en fait, non : prendre les gens pour des adultes responsables, ce serait ultralibéral, liberté du renard dans le poulailler, toussa. On a besoin de l’état pour nous protéger, en fait.

          2. Guillaume P.

            En suisse c’est un mois de préavis en dessous de 2 ans d’ancienneté et aucun besoin de justification.
            C’est très bien comme ça.

      3. Grosminet

        @ gameover 19 mars 2025, 10 h 35 min
        « Ca devrait être la règle : personne ne devrait être obligé d’employer qqun pour une durée indéterminée, ne serait-ce parce qu’on ne connaît pas l’avenir »
        Le souci c’est pas que le contrat soit à durée indéterminée, le problème ce sont les conditions de sa rupture qui sont (en France) trèèèès défavorables à l’employeur quand celle-ci est de son fait. Chez nous c’est plus simple. Un CDI tu le vires sans indemnités, par contre pendant un an tu peux pas ré-embaucher sur le même poste.

        1. Pierre 82

          Ouais, je vois pas l’intérêt : si tu veux juste virer un incompétent (ou juste un chiant) mais que tu as besoin du poste, tu fais comment ?
          Inventer une faute grave alors qu’il n’y en a pas ?
          Foutre la paix aux gens me semble ma meilleure approche…

          1. Grosminet

            « Foutre la paix aux gens me semble ma meilleure approche… »
            Bien sûr. Je ne dis pas que c’est l’idéal mais au moins tu n’as pas de risque financier à embaucher en CDI.

            1. Pierre 82

              Ben si, justement : si après avoir viré l’intrus tu ne peux plus embaucher pendant un an, tu perds des marchés.
              Sauf à mentir sur l’intitulé du poste, en te mettant en risque juridique d’avoir un contrôle.

              1. Grosminet

                Ne pas pouvoir embaucher pendant un an c’est pas un drame. Et comme tu le dis si y’a urgence tu peux gruger sans soucis. Chez nous l’inspection du travail tu la vois pas souvent.

                1. Pierre 82

                  C’est le principe : rien que le fait que tu sois obligé de gruger, c’est que quelque chose est foncièrement malsain.
                  Franchement, je préfère qu’on dise dès le début : si je vous vire, je vous refile tant d’indemnité, et au moins c’est clair.
                  L’incertitude juridique, c’est une horreur.

                  1. durru

                    Ça serait trop simple, il n’y aurait plus aucune raison de payer des tas de politiques, fonx, juges… pour s’assurer du respect des normes hyper complexes et de leur renouvellement continu.
                    Le renard libre dans le poulailler libre, quoi, l’horreur absolue.

    2. Jeanne ère

      Dans un organisme d’état c’est fréquent.
      En ce qui me concerne (monde hospitalier) ils ont été jusqu’à me faire un bulletin de paye pour chaque service dans lequel je suis intervenue et me changer mon contrat en ajoutant une ou deux heures, en en retirant une….Il y a des mois où j’avais trois bulletins de salaire! Il est vrai que j’avais plusieurs « casquettes ».
      Comme cela, j’ai été en CDD jusqu’à la fin (plus de 15 ans en milieu hospitalier) , et en plus, pas de possibilité de monter les échelons pour augmentation de salaire!

      1. gameover

        Vous avez signé vos contrats, donc vous étiez d’accord
        Ca me rappelle une JF qui avait été embauchée en tant que chef de projet junior (c’était une tanche) et qui au cours de discussions d’un matin (café, clope) à papô ris que ces collègues guère plus vieux (des tanches aussi) étaient payés ores du double … ouin ouin c’est pas juste
        – T’as signé ?
        – oui mais…
        – y a pas de mais

        1. durru

          Dans une économie fortement dirigée (et la santé en France n’en est pas loin), tes marges de manœuvre sont plutôt limitées. J’aimerais bien te voir dans un pays avec une économie socialiste assumée, comme c’était le cas derrière le rideau de fer.

    3. Pheldge

      Mildred, il devra encore en signer tout plein, et surtout qu’ils soient consécutifs, pour pouvoir au bout de 6 années, passer en CDI :
      service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13852

  12. Minou

    Quand j’ai installé la clôture c’est une fois posée que je me suis demandé si fallait une autorisation. Les PV fallait faire une demande RAB. Maintenant faut que je fasse le portail je vais pas me prendre la tête…

    1. Pollockino

      J’ai toujours pensé qu’acheter un appartement, c’est acheter de l’air, puisque vous n’êtes pas propriétaire du sol, avec les nuisances ( un gus au dessus et un gus en dessous de la tête, avec toutes les joyeusetés de la copropriété !
      L’idéal étant une maison avec vue ( sans verrues mitoyennes) dans un chouette coin de campagne.
      Après il faut aimer être loin de tout comme dans mon coin d’Auvergne.

      1. MCA

        Très beau pays l’Auvergne.

        +1 en ce qui concerne l’appartement; vive le pavillon n’en déplaise à certains ministres que j’emm* !

      2. Pierre 82

        C’est pour ces raisons-là qu’imaginer acheter en copropriété ne m’a même jamais effleuré l’esprit…
        En plus, j’aime pas les grandes villes.

  13. Mildred

    J’ai lu tous les échanges depuis mon com de 10 h 26 min, jusqu’à celui de Guillaume P. de 11 h 32 min, et ça m’a fait irrésistiblement penser à ce jour où en 1955 ou 1956, au lycée du Parc Impérial à Nice, après des explications alambiquées d’un professeur, un élève s’était dressé tout droit, et avait clamé très distinctement : LE MER DIER !

  14. Jeanne ère

    « toutes les pénibleries approximatives de France Travail »
    c’est une évidence.
    Ma femme de ménage est partie en retraite (payée avec des CESU) de sa propre volonté.
    J’ai cru devenir folle (peut être le suis je déjà) avec les obligations de France Travail , qui, pourtant avait tous les renseignements qu’on me demandait en sa possession, donc un comble.

    Aussi, j’ai pris une nouvelle femme de ménage avec le principe de bouche à oreilles et j’en suis à tout scanner pour le jour ou le cas où!

    1. nemrod

      La femme de ménage…il a fallu que je paie une prime de retraite à son départ alors que j’en avais  » hérité » pour 3 ans avec la boîte.
      Y a pas eu de nouvelle femme de ménage.
      Je le fais moi même tous les matins avec le sourire en pensant à tout ce qui reste ( un peu ) dans ma poche et les emmerdes futures économisés.
      En plus je fais en une demi heure ce qu’elle faisait en une heure .
      Même chose pour mon autre employée…il a fallut que je lui file 20000 balles pour la lourdeur
      Pas de nouvelle employée non plus.

      1. gameover

        😀 heureux !
        Quand je donne des délais de 3-4 semaines à des clients, ils me disent t’as qu’à embaucher
        Lea fous !

  15. Kekoresin

    J’adore Cthulhu en guichetier d’une administration indiciblement conne.

    Personnellement j me suis frotter assez rugueusement avec l’innommable URSSAF. Une demi victoire due à leurs trop nombreux tentacules qui finissent par les tentaculer. J’ai repris mes billes avec l’arrivée du merdeux, subodorant assez rapidement que le petit Mozart allait jouer une musique à faire saigner les tympans. Fini de jouer la pute de l’état, proxénète qui te racle 100% du fruit des passes en te laissant sur le trottoir avec le slip collant et les genoux en feu. J’ai ramassé mes billes que j’ai fait fructifier et planquer mes noisettes loin des yeux gourmands, avides de réarmer le gouvernement comme il respire contre ses citoyens.

    J’ai gardé des contacts avec quelques copains entrepreneurs autrefois florissants. Tous me disent qu’ils regrettent amèrement de n’avoir pas fait comme moi. A l’époque, ils étaient pourtant pour la plupart perplexe de me voir quitter la table de jeu avec une belle main. Je leur disait que contre l’état, aucune chance de gagner. Le système utilisera volontiers la triche, mais pire, changera à sa guise les règles du jeu; un carré d’as vaut 4 points et la banque vous encule avec un 7. Aujourd’hui les boites peuvent faire tant bien que mal des prévisions de CA. Pour les bénefs, ça se complique. D’années en années ils seront grignotés afin de respecter des normes de plus en plus enculatoires qui « flècheront » les investissements vers des bouses écolos, des étrons inclusifs, des excréments d’accessibilité (…) en t’expliquant que toute cette merde se transformera en or dur. Le terme « flécher » est utilisé à propos, vu que les escrocs qui gèrent le troupeau de poulets à leur profit, t’expliquent qu’ils vont faire de même avec l’épargne, pour un résultat flamboyant comme un feu de Bengale au beau milieu d’un terminal gazier !

    Il nous faudra, enfin pour ceux qui n’ont pas fui le marécage spongieux, être de plus en plus véloce pour échapper aux pattes gluantes de la mafia étatique tapi dans la fange. Je pense que le petit Macron illustré, dit Emmanuel de survie, prochainement distribué pour effrayer les normies et les rescapés du Rivotril, ne précisera pas comment éviter le désastre des soubresauts du pachyderme agonisant dans un marigot de plus en plus petit.

    1. MadeInCH

      « or dur »
      Je la garde!!!
      .
      Beaucoup de fois les mots « culs » et « enculer ».
      Trop de répétitions. Le vocabulaire aussi s’appauvrit?
      Misère!

      1. Kekoresin

        « Tentacules » – t’as mal lu !

        Pas une fois le mot « cul », par contre plein de trucs qui peuvent en sortir…

  16. scima

    allez j’y vais de mon petit témoignage de gueux : en tant que psychologue, il parait que l’ARS souhaite faire basculer notre n° ADELI vers un n°RPPS, comme les médecins (n° d’enregistrement qui justifie de notre diplome).
    Je dis bien « il parait », parce que j’ai appris ça dans les merdias de grands chemins. Des collègues zélés ont donc appelé l’ARS pour savoir quoi faire … et bien ils se sont fait plus ou moins jetés, la meuf qui leur a répondu n’était en fait au courant de rien !! Là dessus, une mutuelle m’appelle en me disant qu’une facture donnée à un de mes patients ne vaut rien et qu’ils ne peuvent procéder au remboursement du dit patient … car je n’y ai pas fait figurer ce putain de n° RPPS !!
    Voili voilou comment qu’on devient fou !

    1. Pollockino

      Le numéro RPPS pour les professionnels de la santé, c’est comme ton numéro de sécurité sociale.
      Tu l’as aux fesses toute ta vie pour te fliquer.
      C’est soit disant obligatoire depuis Juin 2024.
      Travailler au black comme psychologue, ça va être compliqué, à mon humble avis ?

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