L’état gère mon budget

Les lecteurs habituels de ce blog le savent déjà : les gens de l’Etat nous prennent pour des enfants ; et par enfant, je ne veux pas dire “descendant”, mais bien le petit être irresponsable et pusillanime, capricieux et incapable de se gérer lui-même, dont la principale occupation, limitée aux jeux et à un hédonisme débridé, le dégage de tout effort quelconque, notamment intellectuel. Eh oui : comme l’Etat s’occupe de tout, les mouflets qui le nourrissent ne doivent, ne savent et ne peuvent s’occuper de rien.

L’état s’occupe donc de nous dès notre naissance, de notre instruction puis, jugeant que l’instruction ne suffisait pas, de notre éducation, s’emploie à nous trouver un job, y merde généralement et se charge alors de nous couvrir pour les bobos de la vie dont il est très souvent la cause initiale, et nous présente une facture salée une fois s’être attaché à nous faire passer de vie à trépas dans les conditions qu’il nous a fixé.

De la tétine au chêne, du téton au sapin, l’Etat s’occupe de nous et tous les jours, il accroît son emprise.

Et là, c’est le pompon : il va aussi s’occuper de nos sous-sous. Non pas qu’il ne le faisait pas avant, de façon détournée, avec ses ponctions, taxes, impôts, assises, redevances ou autres gabelles modernes, non non. Là, il va le faire ouvertement ! Il va gérer notre budget !

C’est ainsi qu’en bondissant sur l’adresse du Ministère dont l’URL chantante travail-solidarité nous propulse dans le bonheur ouaté de l’assistanat industriel, on se retrouve à pouvoir gérer son budget, et apprendre ainsi que, je cite, Faire un budget consiste à : recenser ses ressources et ses dépenses, établir des priorités et les hiérarchiser, gérer, contrôler, ajuster et prévoir pour l’avenir.

Oui, vous avez bien lu : prévoir pour l’avenir. Parce que vous comprenez, planifier pour le passé, ça, l’Etat s’en occupe déjà.


Et pour ma lessive, je clique où ?

Et chaque rubrique proposée en dessous est à l’avenant, développant à l’envi l’évidence que les concepteurs du site nous prennent pour des abrutis. En effet, comprendre qu’il ne faut pas dépenser plus que ce qu’on gagne est une règle si simple et si présente dans tout le règne animal et végétal qu’on se demande exactement à qui on doit vraiment expliquer cette règle de base.

En revanche, si l’on se dit qu’on s’adresse à des individus qu’on aura tout fait pour déconnecter du réel, qu’on aura soigneusement déresponsabilisé au fil des générations pour les rendre totalement incapables de penser par eux-mêmes, le site devient parfaitement logique.

Si l’on ajoute les jolies couleurs, les logos qui ne dépareilleraient pas une maternelle et le niveau général de langage, soit trop complexe et trop structuré pour la population ciblée, soit simpliste au point d’en être agressivement débile, on a l’outil parfait pour continuer à chouchouter les petits citoyens au-delà de toute mesure raisonnable et leur donner une raison supplémentaire de laisser l’état s’occuper aussi de leurs dépenses courantes.

Car l’étape suivante sera le site qui vous dit comment organiser vos courses, votre emploi du temps, et les petites tâches de la vie quotidienne.

J’attends le site SeBrosserLesDents.fr qui expliquera comment et quand se laver les quenottes, LavageEnMachine.gouv.fr qui permettra à chacun de bien différencier le noir du blanc du couleur, les synthétiques du coton et le programme 90° du programme Woolite et le site MetTaPetiteLaineIlFaitFroid.org, toujours utile par ces périodes de bouleversement climatiques d’avec leurs satellites qui détraquent la météo.

Terrifiant.

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Commentaires55

  1. Steven Callet

    Faut arrêter d’être dogmatique et regarder la réalité en face… le marché ne peut assurer ni prospérité ni paix au niveau mondial.

    Ah bah c’est sur que le collectivisme a fait mieux. Et d’ailleurs, toutes les dictatures vous remercient.

    On a tué les entreprises des PED mises en concurrence contre des transnationales,

    Mon dieu, l’attaque des poncifs masqués ! Argh, the night of the living debunked arguments !
    Sérieusement, faudrait voir à te renseigner avant de sortir des boulettes pareilles. La PAC, c’est pas les multinationales. Les droits de douanes, le protectionnisme, c’est pas les multinationales. Bref, tout ceci pue le lieu-commun gôchisse à cent lieues.

    on a provoqué l’acculturation généralisée, on a mis en concurrence des travailleurs avec des niveaux de protection sociales trop inégalitaires !

    C’est beau comme du Stiglitz. Manque de bol, c’est pas vrai. Ou tout du moins, on a choisi de faire payer chèrement l’envie des PVD de se sortir de la misère dans laquelle ils sont.

    La solution n’est pas la libéralisation à outrance comme on l’a fait pendant 30 ans

    Non mais lol comme disent les jeunes de maintenant, quoi. La libéralisation à outrance patati patata ? On peut parler lois, règlementations, directives et régulations, mais je crains que le débat t’échappe rapidement.

    mais bien la régulation écologique et sociale supra-nationale… un nouvel internationalisme qui corrige enfin les défauts de la globalisation occidentale !

    Et maintenant, du sous-Attali. Eh bien, on n’est pas sortis de l’auberge. Il manque un peu de Krugman, une pincée de Marx, et l’affaire est dans le sac. Effectivement, tu as raison sur un point : l’acculturation. Tu recraches d’un bloc tous les poncifs de la gauche, paf, sans les avoir même bien digérés. Pouah.

  2. Steven Callet

    Ce qui a d’intéressant,

    “Ce qu’il y a”, brdl.

    c’est que les libéraux ont des constats faux sur la nature de l’Homme. Ils croient que l’on se libèrent

    argh

    en se détachant des autres par l’individualisme.

    Bah non. Ce n’est pas ça du tout. Ce n’est dit nulle part. Tu bâtis un homme de paille pour le détruire ensuite. Tu t’agites donc dans ton coin pour rien.

    Ils limitent le lien social à la concurrence.

    Bah non là encore. Mais comme tu es persuadé du contraire, tu ne fais aucun effort pour simplement lire ce que je t’ai écrit au dessus. L’individualisme, ce n’est pas l’égoïsme, ce n’est pas vivre en ermite, ce n’est pas le type tout seul dans son coin qui fait des contrats. Ça, c’est l’épouvantail dressé par les collectivistes pour tenter de discréditer le libéralisme dont ils ont peur.

    Or l’Homme est un être social qui a besoin des autres pour se libérer. ON ne se libère pas des autres mais avec ou grâce à eux. C’est d’autant plus intéressant que la concurrence entraîne la compétition puis des déçus (les perdants). Ces déçus sont pointés du doigt comme inefficace et feignant et deviennent violent et prêts à tout pour ne plus être, pointés du doigt : la violence peut ainsi naître dans a Société.

    Vision caricaturale et parfaitement éclairante sur ta façon de penser.

    Depuis longtemps, les libéraux nient les contraintes sociétales ou culturelles qui régissent en partie les individus

    Non. Les collectivistes disent que les libéraux nient patatipatata. Les libéraux, eux, n’ont rien à dire sur ces contraintes qui font partie de la nature humaine et ne rentrent pas dans le champ de leurs discours. Un peu comme la cuisine ou la soudure sur tôle de 0.1mm .

    au nom de la fameuse responsabilité individuelle qui justifie les thèses libérales. Là encore cette erreur est grave car il est utopique de croire que chacun est capable de réfléchir seul et par lui-même, dans une société libérale, on aura tendance à vouloir bouffer l’autre par la concurrence,

    Pure pétition de principe. Tu recraches des choses que tu as lu ailleurs, mal digérées et pas comprises. Le libéralisme ne postule aucune espèce de capacité supérieure individuelle, au contraire du collectivisme qui fait tout pour aboutir à un Homme Nouveau. Le Libéralisme prend l’Homme tel qu’il est, intelligent ou pas, capable de réfléchir sur son sort ou non. Il ne postule pas la concurrence pure et parfaite, il ne pose pas comme hypothèse que tous les hommes sont bons ou méchants. Rien de tout cela. Là encore, arriveras-tu à lire ceci et à l’ingérer ?

    dans les sociétés "primitives" où l’entraide et la solidarité sont des normes sociétales… c’est l’entraide et la solidarité qui priment.

    Bon, ça, c’est le mythe du bon sauvage. Je t’encourage à lire un peu d’ouvrages de socio et d’ethnologie sur, justement, les peuplades primitives pour voir combien elles sont “solidaires”. C’est bien joli de sortir les lieux communs baba-cools et bisounours/flowerpower, mais une fois des renseignements pris, on se rend compte que tout ceci est à prendre avec un gros grain de sel.

    On revient sur le débat collectif/individu… on ne peut pas croire philosophiquement que l’on est sans l’autre. On est par le rapport à nos congénères et par le rapport pacifique de surcroît.

    Personne n’a dit le contraire. Tu t’époumones à vouloir prouver un truc que personne n’a jamais contredit. Tu frise le ridicule aux fers chauds.

    Enfin, le débat autour de la responsabilité de la régulation dans la crise… comme le dirait DCB : c’est ignoble ! C’est un mensonge aberrant qui témoigne d’une incompréhension totale de la conjoncture et qui dénote un manichéisme et un dogmatisme à toute épreuve ! C’est sûr, voir son modèle partir en fumée puis totalement lynché par les même qui le soutenaient unanimement pendant les 30 dernières années c’est dur…

    Vite, vite, des exemples ! Parce que bon, le “modèle libéral”, j’adore quand ce sont ceux qui ne l’ont jamais vu qui en parlent, ils en savent toujours plus que les autres qui ont au moins l’humilité de faire attention à leurs déclarations. Accessoirement, tout, dans cette crise, montre justement que l’interventionnisme a causé, cause et causera des dégâts immenses. Il n’est qu’à voir l’impact (!) des fabuleux plans de relances (purement keynésien, comme tout ce qui se fait depuis 30 ans – hint : Keynes n’était pas libéral), l’existence de banques centrales (pas libéral), du monopole de la monnaie (pas libéral), de l’absence de monnaie assujettie à l’or (pas libéral), de la présence quasi-obligatoire de réserves fractionnaires (pas libéral), l’existence de multiples régulations de marché dans des proportions inouïes (pas libéral), etc., etc., etc., pour se rendre compte que vous nous chantez un air qu’on a déjà entendu mais qui ne repose que sur du sable mou. Et que dites-vous de Krugman, de Stiglitz ? Tiens, je ne serai même pas surpris que vous soyez un fan de Jorion ou Todd.

    mais voilà, le néolibéralisme est une ineptie économique. Ça fait longtemps que nous le disons et qu’on se fout de notre gueule.

    Et je crois qu’on va pouvoir continuer. Vous nous donnez matière.

    Parce que, contrairement à la Crise de 73, cette crise est structurelle. C’est bien une crise systémique.

    Ah, là, on est d’accord. Ce qui montre encore une fois que vous ne comprenez rien au libéralisme.

    Ce n’est pas par des mesures conjoncturelles qu’on s’en sortira (ça ça sert à sauver les peuples de la mort social),

    Alors, c’est raté.

    c’est par une réforme de notre système qui s’inscrit dans une logique nouvelle et enfin humaine !

    Bref, des paragraphes longs et des idées courtes.

  3. Steven Callet

    Je ne parles pas du libéralisme économique. Pour couper court à toute erreur d’interprétation bien sûr que le libéralisme viserait le bien commun et l’intérêt général (ce que Smith appelle l’Opulence Générale),

    Non plus. Ca n’existe pas. Y’a vraiment tout à refaire, chez toi.

    quoi qu’en regardant les conséquences des politiques libérales on peut se poser des questions. Cependant, l’approche individualiste et méritocratique qu’a le libéralisme rend les rapports sociaux imprégnés de concurrence … c’est pas les meilleures bases du contact aux autres, loin de là.

    Tu te répètes. Tu as dit des bêtises la première fois, et comme tu dis la même chose, tu redis des bêtises. Tu trolles. Bouh.

    Par ailleurs, le libéralisme défend une idée de la liberté particulière, bien loin de la réalité. En effet, il pense que l’on devient en "brisant les liens" avec les autres… or c’est justement grâce aux autres qu’on devient libre.

    Tiens, encore une redite. Tu es donc bouché au béton.

    Par ailleurs, la division du travail, toute efficace qu’elle soit, comporte de nombreuses limites économiques et sociales qui témoignent de l’approche libérale de l’Homme. Individualisme, concurrence, responsabilité individuelle.

    Les valeurs libérales et capitalistes jouent sur les pires facettes de l’Homme : l’envie, l’égoïsme, l’ambition par le jeu de la concurrence.

    Pétition de principe. Tiens, moi je vais dire “Steven Callet joue sur les pires facettes des blogs : trollisme, bouché, répétitisme, rien à faire, on n’avance pas.” Tu vois, ça marche aussi. 0 argument.

    Je crois que si cette logique a été acceptée c’est parce que, contrairement à ce que croient les libéraux, l’impact sociétal a touché les individus et notamment (et c’est somme toute paradoxal) par l’idée de responsabilité de l’individu autonome. En affirmant que ceux qui sont pauvres le sont parce qu’ils n’ont pas été assez efficace en les présentant systématiquement comme "à côté".

    Je veux des sources de cette affirmation. Vite. Ah. Zut, j’oubliais. Tu es un troll.

    Dans le même temps, la société a valorisé certaines "réussites". À force de présenter toujours la même définition de la réussite et de l’échec on a crée une société de compétiteurs… économiquement ça a connu des résultats intéressants (pendant un temps et sous contrainte interventionniste néanmoins)

    Bon, là, on nage dans le nimp. Libérale ou interventionniste, la société, faudrait savoir !

    mais socialement ça abouti sur une non-société qui ne s’avère être qu’une somme d’individus ne partageant plus grand chose en commun.

    Ca ne veut rien dire du tout, ça, une “non-société”. Derida, sort de ce corps !

    Or, l’Homme a besoin des autres et a besoin d’appartenir à des entités… en le coupant de ce besoin de retrouver le collectif (sans toutefois empiéter sur sa personnalité propre) la société libérale ne s’avère pas viable…

    Tu continues à te battre avec un moulin. Tu me lasses. Je vais couper court.

    Tout ça pour dire qu’en demandant à responsabiliser vous faites un contre sens historique ( on responsabilise de plus en plus les gens) ainsi qu’un contre sens anthropologique en pensant que l’on est libre lorsque l’on a moins de contrainte du collectif alors que c’est justement grâce aux autres que l’on devient vraiment quelqu’un. Quand à l’analyse économique de vous et vos petits copains qui n’avait jamais connu la pauvreté, si c’était pas aussi grave et débile on en rirait bien …

    Bon. Tu n’y connais rien. En plus de faire des fautes de sens, de grammaire, de typo, ta production informe n’a ni queue ni tête. Tu ne lis pas ce que je t’écris, tu continues bille en tête. Qu’elle y reste, ça remplira un peu. Ne reviens pas, c’est inutile.

  4. Flak

    ARRETE de parler du liberalisme dont tu ne connais RIEN.
    Tu te ridiculises ici.
    Le liberalisme dont tu parles n’est que la caricature que les medias francais t’ont apprise.

    Et encore. Même les mé(r)dias français semblent un peu plus cohérents.

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