Décidément, ce n’est pas simple à comprendre, la Macronie ! Plus on étudie ce qui se dit, ce qui se prépare, ce qui se promet et ce qui se discute, plus on observe en face ce qui se passe réellement, et moins les paroles se rapprochent des actes. Que c’est compliqué !
Ainsi, alors que la France traverse quelques petites difficultés budgétaires et la découverte inopinée et désagréable de quelques trous dans les finances publiques et ce malgré les bons soins de l’inénarrable renflement Bruno, il semblait jusqu’à présent assez clair que la rente ne devait surtout pas être mise à contribution des efforts qui devront pourtant être consentis par toutezétousse.
Du reste, c’est assez logique : l’électorat macroniste étant un composé presque chimiquement pur de classe moyenne et de retraités dont le rapport à la rente est quasi charnel, il semblait électoralement suicidaire d’aller tripoter cette rente pour lui faire renflouer les deniers publics mis à mal lors des demi-douzaines de crises que Macron et ses clowns nous auront infligées.
C’est donc contre toutes attentes que cette rente est mise sur le tapis des discussions budgétaires : Gabriel Attal a récemment annoncé des propositions sur une taxation des rentes d’ici juin. Rien n’est acté pour le moment, et des bruits de couloir insistent sur la colère que cette déclaration ministérielle aurait déclenchée à l’Élysée. Néanmoins, on ne peut pas dire que l’action gouvernementale soit d’une parfaite limpidité.
D’ailleurs et toujours dans la même catégorie, il semblait encore relativement clair, au début du mois de mars, que ces petits soucis budgétaires n’entraîneraient jamais une nouvelle hausse d’impôts : il est vrai que dans le pays le plus imposé du monde, la performance aurait été probablement mal accueillie et relativement compliquée à mettre en place sans déclencher quelques irritations des contribuables.
Mais patatras, à mesure que les semaines s’écoulent, on découvre avec une surprise finalement modérée que la question d’un petit réajustement des impôts (à la hausse, bien sûr) revient gentiment sur le tapis par nul autre que le président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici qui estime que cette question fiscale n’est pas taboue.
Dans ce contexte, on ne peut qu’ajouter les récentes déclarations d’Emmanuel Macron, en marge du Conseil européen extraordinaire qui a eu lieu ces 17 et 18 avril : venu pour discuter de la compétitivité européenne et de l’avenir du marché intérieur et en profiter pour aider Valérie Hayer, sa tête de liste aux prochaines élections européennes, dont les scores catastrophiques laissent présager d’un moment assez peu Kodak le soir du 9 juin prochain, l’actuel locataire de l’Élysée a ainsi déclaré que – je cite – « pour financer la transition verte et numérique, nos capacités de défense et assurer notre sécurité économique, nous devons mobiliser et libérer notre épargne en Europe ».
Déclaration qui fut rapidement suivie de celle de Valérie Hayer dans laquelle la pauvrette tente de nous faire croire qu’il serait économiquement avantageux de rediriger notre épargne vers des industries écologiques lourdement poussées par des subventions massives, et ce alors même que le marché éolien se casse la figure, que les ventes de véhicules électriques s’effondrent et que le marché énergétique montre d’énormes distorsions qui appauvrissent les Français comme jamais auparavant.
En somme, le président et sa pimprenelle nous expliquent que les impôts démentiels déjà ponctionnés sur les Français ne suffisent plus à assurer le train de vie débridé de l’État et qu’il va falloir maintenant piocher dans leur épargne pour s’assurer que leurs lubies écotransitionnelles Gaïa-compatibles pourront être financées et qu’en leur confiant ainsi leurs économies personnelles, ils pourront obtenir un meilleur rendement que ce que propose déjà le marché.
Miam, quelle aubaine !
Cependant, pour un gouvernement et un président qui ont réalisé la contre-performance historique d’enfoncer le pays dans plus de 800 milliards d’euros de dettes supplémentaires en seulement 7 ans, tout en plantant un nombre considérable d’entreprises du pays et en dégradant comme jamais la qualité des services publics, on comprendra si les Français sont moyennement confiants dans les performances annoncées.
Rassurez-vous cependant : à voir la tournure des choses, il semble assez clair qu’on ne leur demandera pas leur avis : un petit matin et pour éviter la cessation de paiement pure et simple, l’État et ses administrations organiseront une solide ponction des comptes, des livrets et des assurances-vie. Cette certitude est d’autant plus grande que c’est la même équipe qui gère nos finances actuellement qui gère la diplomatie avec le reste de l’Europe et notamment sur le théâtre ukrainien, c’est la même équipe qui a géré la crise pandémique et c’est aussi la même équipe qui répondait fièrement à l’appel lorsque le pays fut bousculé par quelques Gilets Jaunes. Nul doute, donc, que le meilleur reste à venir.
Dès lors, pour les Français lucides qui, malgré les signaux de plus en plus confus en provenance du président et de son gouvernement, tentent de s’organiser pour les semaines et les mois qui viennent, il convient de renouveler les conseils de prudence concernant leur épargne. Il n’est probablement pas trop tard, lorsque c’est possible, de se retirer prestement des supports d’épargne très accessibles à l’État que sont les assurances-vie (qu’il pourra ponctionner sans difficultés, tant les lois actuelles lui sont favorables) ainsi que les différents livrets populaires dont il lui suffira de redéfinir la désignation d’un coup de baguette législative magique.
En revanche, il lui sera plus difficile d’aller tripoter les actions achetées directement par les particuliers (l’atteinte à la propriété privée étant plus évidente, les suites légales pouvant aboutir à des imbroglios juridiques complexes dans lesquels l’État ne s’aventurera qu’au dernier moment, et encore). En choisissant des actions d’entreprises mondiales bien gérées, dans lesquelles les États (notamment français) n’ont pas mis les doigts et qui assurent une production ou un service indispensables, on limite grandement son risque.
Biens sûr, l’achat d’or et d’argent métalliques est une excellente idée d’autant que les cours n’ont probablement pas fini de monter (en réalité, c’est plutôt les monnaies fiat qui s’écroulent face à ces réserves de valeur). Enfin, pour les plus audacieux, l’achat de cryptomonnaies permet là encore d’éviter le plus gros des ponctions à venir ; on trouvera dans ces colonnes de précédents articles qui évoquent la méthode pour s’en procurer.
Et puis, finalement, ce n’est pas si compliqué la Macronie : il suffit de comprendre l’inverse de ce qui est dit et tout se déroule alors comme prévu.
C’est à dire très mal.
Je ne crois pas trop à ce scénario du tabassage des assurances vie et des comptes ou alors très faiblement et à la marge, c’est trop impopulaire.
Pourris comme ils sont je vois plutôt une chute de plus en plus profonde en faisant croire que ce qui va être fait fera l’affaire en attendant que le FMI soit obligé d’y mettre ses gros doigts.
Là, ce sera pain noir a volonté pour tout le monde et l’excuse qui tue de la part des psychos se résumera à c’est pas nous c’est le FMI.
Quand le pays sera vendu à la découpe ils auront atteint leur but.
Moi non plus, je ne crois pas un instant au tabassage du livret A, ou du LEP.
Car c’est anéantir ces livrets et ce qu’ils financent (
HLMguerre en Ukraine…), et se mettre à dos les plus modestes par dizaines de millions, un suicide politique.En revanche, taxer les riches est très populaire dans ce pays crypto-Marxiste !
Alors qui va payer ? Ben les zézés ! 😀
Je partage pleinement l’avis de Charles : ce sont les vieux qui coûtent, ce sont donc les vieux qui vont payer majoritairement !
Et ça tombe bien : ils détiennent l’essentiel de l’épargne financière, l’immobilier… plein de choses bonnes à tabasser !
On va attendre cet été, après les européennes bien sûr !
Et selon la gravité de la situation (et les notes des agences), on verra ces mesures décidées, tandis que de papy et mamy profitent de leur croisière Costa en Méditerranée ! 😀
– désindexation plus ou moins partielle des pensions
– suppression de l’abattement pour les retraités, augmentant mécaniquement l’impôt sur le revenu
– hausse des impôts sur l’épargne (« contributions de solidarité » sur l’assurance-vie, les actions…)
– forte hausse des impôts locaux (on étranglera les collectivités, qui augmenteront les taxes pour se financer, en mode « cépamafôte » !)
Il y a encore pas mal de marge avant une saisie des comptes, qui risque bien de mettre le pays à feu et à sang !
https:/ /insolentiae.com/les-retraites-dans-le-viseur-cest-eux-qui-coutent-cher-et-qui-vont-payer-ledito-de-charles-sannat/
Depuis la psyop covid je ne crois pas que ce soit aussi improbable.
Faudrait faire l’effort de ne pas avoir une mémoire de poisson rouge en ce qui concerne l’histoire du monde…
C’est clairement pas les exemples qui manquent.
Encore au Canada.
Ca s’ameliore visiblement de jour en jour.
https:/ /twitter.com/thevivafrei/status/1782543641979809850
Un peu de tole pour dire du bien des moteurs a explosion.
Ils ont bon dos les indigènes.
A mourir de rire lorsque vous voyez le parc automobile là-bas.
J’y avais loué un véhicule d’une catégorie retenue comme favorable à mon budget. Quelle ne fut pas ma surprise de me voir proposer (disponibilité en tension) un Ford pickup, d’un gabarit que le permis B n’autoriserait pas en France (4,5 T). Moteur 7,3 litres, 600 CH.
Le passage à la pompe m’avait provoqué un léger émoi.
Beaucoup roulent avec ce genre d’engins. A voir donc.
Un 7,3L 600 ch… Quelle douce musique à mes pauvres oreilles pleines d’acouphènes écocitoyens.
Il y a encore mieux. Faire des faux en écriture. L’argent du livret A est directement contrôlé par l’état, il est donc possible de retirer l’argent sans le dire. Tant que les épargnants ne le retirent pas, ils ne se rendent compte de rien.
Cela permettrait de récupérer des centaines de milliards presque sans risque (politique). C’est tellement facile que j’ai dû mal à croire que cela ne soit pas déjà fait… Qui sait, peut être que l’argent des épargnants est déjà bien mobilisé, c’est juste qu’ils ne sont pas au courant…
il me semble que c’est déjà fait, puisque le livret A finance le logement social…
C’est un aspect rappelé par Sannat : ce n’est PAS de l’argent disponible !
Les livrets sont déjà investis dans les offices HLM ; l’assurance-vie dans des actions et obligations… dont une bonne partie en dette de l’État français !
Il suffit de rendre la créance détenue par les épargnants irréductible sauf à dose homéopathique pour libérer une possibilité d’endettement supplémentaire.
Simplification administrative en vue ! Puisqu’on vous le dit… 😀
« Simplification administrative : à quoi vont ressembler vos futurs bulletins de paie ?
Ce mercredi le projet de loi simplification est présenté en Conseil des ministres. Un texte pour faciliter la vie des entreprises. Parmi les mesures, la réduction du nombre de lignes qui composent la fiche de paie. Syndicats et patronat sont dubitatifs. »
https:/ /www.leparisien.fr/economie/votre-argent/simplification-administrative-a-quoi-vont-ressembler-vos-futurs-bulletins-de-paie-23-04-2024-CE4YI6AUL5EGTOAJN4T4OHYTOE.php
Il y en a vraiment besoin!
Dans le pays des taxes à gogo ma feuille de paye avait au moins une 15zaine de lignes de retrait divers et avariés.
Dans le pays moteur de l’EU il y avait 4 lignes.
Il y a de quoi revoir toute la législation.
Faut pas se méprendre.
Il ne s’agit pas de revoir la législation, il s’agit d’enfumer du couillon en masquant, à juste titre, l’avalanche de taxes, cotisations, contributions que la personne rémunérée se prend en pleine poire.
Au passage, on nommera la seule ligne de taxes restante d’un truc bien dystopique, du genre « contribution à un monde meilleur » ou « part citoyenne »…
Et comme il y aura plein de place sur la feuille, je te rajouterai même la tva 😉
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Là où je pige pas, c’est que c’est déjà fait…
On appelle ça désormais « bulletin de salaire clarifié », ou quelque chose comme ça, et il est tellement clair que tu ne comprends plus rien. Vu qu’il y a la moitié des lignes et des appellations sans queue ni tête.
On ne te demande pas de comprendre mais de te contenter du maigre brouet que tu rapportes à la maison en dépit de la fortune que tu coûtes mensuellement à l’employeur. Et, en silence, siouplay !
Dès lors que les prélèvements restent identiques par les multiples suceurs de flouze, ça ne résout en rien la complexité. Ce sera juste une question de présentation. Bon, derrière, ça permettra probablement de re-ventiler la répartition exacte des prélèvements.
Ce que je suis complotiste, tout de même…
Plus de ticket de caisse pour vérifier. Faites-vous mettre bien profond avec des surfacturations, c’est pour l’icoulogie ! 😀
« Prix plus chers en caisse, défaut d’affichage… Le Lidl d’Eaubonne épinglé à l’issue d’un contrôle tendu
Nous avons suivi, ce mardi, une opération de contrôle menée par les services de la préfecture du Val-d’Oise dans le supermarché, pour vérifier si les prix affichés correspondaient à ceux facturés.
Résultat : plus de 16 % d’erreurs, quasiment toutes au préjudice du client. »
https:/ /www.leparisien.fr/val-d-oise-95/prix-plus-chers-en-caisse-defaut-daffichage-le-lidl-deaubonne-epingle-a-lissue-dun-controle-tendu-23-04-2024-MDIIYXMDGFHH7FG3Z476RMGZBI.php
Note du rongeur : les courses au drive évitent ce genre de blague, en plus de la pénible attente en caisse…
ou la livraison gratos
C’est défendu de mettre le mot « gratuit », même en argot.
Écrivez « offerte »…
Pratique aussi pour l’échange éventuel d’une acquisition, l’absence de ticket de caisse…
je le demande systématiquement.
Mondieumondieu
On voit encore assez bien les trucages, mais l’avenir devrait etre interessant.
https:/ /twitter.com/i/status/1782862680761528638
Florilege d’effets secondaires.
https:/ /twitter.com/i/status/1782996961978634374
Pensez-vous que si Moody’s se montre « gentil » pour la notation de la France, Bruno Le Maire va se goberger ?.