La fin de l’année est proche, et petit-à-petit, les peuples se préparent à cette période de retrouvailles, de fêtes et d’instants précieux en famille. La trépidante actualité semble ralentir et les administrations s’assoupir. Toutes les administrations ? Heureusement non : l’Union européenne est toujours sur le qui-vive et – youpi – ces derniers jours de décembre seront l’occasion d’introduire une nouvelle directive !
Certes, la production législative de l’Union européenne n’a pas exactement été au point mort ces dernières années, et notamment ces derniers mois.
On se rappelle qu’il y a quelques années, l’introduction du RGPD destiné à donner de vraies garanties de vie privée et de protection de l’internaute avait rapidement tourné à la réussite flamboyante, imposant plus d’un demi-milliard d’heures de clicodrome fou (un peu plus de 65.000 ans) aux Européens devant leurs navigateurs internet.
Le Digital Markets Act, voté puis entré en force dans la foulée, avait permis de durablement saboter la présence en ligne de certaines entreprises européennes (malin !) et d’alourdir encore les règles (et donc les coûts de fonctionnement) des sociétés basées en Europe et devant notamment faire du commerce en ligne.
Plus récemment, on a pu bénéficier des efforts de nos Commissaires européens, au premier rang desquels l’inénarrable Thierry Breton qui s’était fait remarquer par son indomptable frétillance lorsqu’il s’est agi de corseter le continent dans un dégueulis de contraintes législatives absurdes notamment au sujet de l’intelligence artificielle. Grâce à une vigueur renouvelée dans la règlementation tous azimuts, l’Union européenne avait, une nouvelle fois, choisi le tampon, le cerfa et les emmerdements paperassiers plutôt que la recherche, le développement, l’innovation et la liberté d’entreprendre.
Avec la facturation numérique, les technocrates de Bruxelles avaient fait plus subtil : la loi européenne, votée depuis plusieurs années, imposa rapidement un plan d’implémentation un peu plus réaliste que l’initial qui propulsait les entreprises de toute l’Union dans casse-tête informatique plus ou moins inextricable. Grâce aux diligents ministères concernés chez les États membres, les dates butoirs furent quelque peu repoussées afin que la catastrophe, toujours aussi inéluctable, soit rejetée dans les pattes des prochains paquets de politiciens élus. En France, cela se traduit par une facturation des factures (c’est beau, c’est français !) qui en réjouira plus d’un.
On pourrait mentionner ici le règlement CSRD (ou CS3D) qui impose aux entreprises européennes et – plus malin encore – aux entreprises partenaires donc étrangères (puis finalement tout le monde) de tenir compte d’impératifs niaiseux sur l’égalité, la diversité et l’environnement et dont l’impact, qui sera en pleine force en 2027, ne fera que s’amplifier progressivement d’ici là.
Bref, cette année, on n’a pas manqué de lois, de décrets, de règlements et de directives.
Toutes ont un point commun : à partir d’une intention pas toujours excellent mais – heureusement ? – jamais officiellement diabolique, l’Union a empilé des normes, des contraintes et des restrictions pour, à chaque fois, aboutir à un résultat qui se traduit systématiquement par une perte de libertés, un alourdissement des coûts de toutes sortes, une baisse de compétitivité du marché européen face à l’étranger et à une baisse de richesse produite pour le citoyen européen.
Mais l’année n’est pas finie et il reste donc encore du temps pour introduire une nouvelle pincée de loufoque avec la mise en application d’une nouvelle directive, dite « USB-C ».
Cette directive (UE) 2022/2380 impose les ports USB-C sur tous les appareils électroniques à partir du 28 décembre 2024 et, comme tout enfer pavé de bonnes intentions, vise à réduire les déchets électroniques en standardisant les ports de chargement.
À l’heure où ces ports s’uniformisent de toute façon assez généralement – notamment parce que le consommateur, donc le marché, le réclame de plus en plus fermement – avait-on vraiment besoin d’une loi pour l’imposer ? Et graver dans cette loi une norme spécifique (USB de type C en l’occurrence) est-il vraiment judicieux dans un domaine où les avancées technologiques sont nombreuses, rapides et difficiles à prévoir, et rendent assez vite obsolètes les précédentes normes ?
Evidemment non et c’est donc pourquoi ce fut fait, et… fait de travers. Car au-delà de ces considérations, qui seraient déjà suffisantes pour refroidir les ardeurs de gens normaux, les effets de bords de cette nouvelle directives se font déjà sentir, notamment sur le marché de la seconde main.
Car oui, manque de pot, la seconde-main, l’occasion et le reconditionné ne sont pas affranchis de cette directive (oh, zut alors).
Selon le cabinet d’études IDC, le marché européen du reconditionné est en pleine croissance actuellement, à mesure qu’avancent la paupérisation et le désir, parfois économique, parfois écologique de faire durer les objets en Europe. Ce marché devrait atteindre 22,6 milliards d’euros en 2024, ce qui n’est plus du tout anecdotique, et croît de 15% par an.
Or, les iPhones et autres matériels de seconde main ou un peu âgés n’ont pas tous, loin s’en faut, de port USB-C : par exemple, sur 22 modèles d’iPhones qui peuvent actuellement encore fonctionner correctement, seuls 4 seront autorisés à la vente ou revente sur le marché européen passé ce 28 décembre.
Et pour le secteur du reconditionnement en France, c’est un défi puisqu’actuellement, environ 60% des smartphones et tablettes reconditionnés vendus sur le marché hexagonal sont importés de l’étranger (principalement des États-Unis et de la Chine).
Avec l’entrée en vigueur de cette directive, ces appareils non conformes ne peuvent plus être vendus, pas plus qu’importés. Les entreprises (généralement petites et locales) qui misaient sur ce genre de commerce pour donner une seconde vie à ces matériels en seront pour leur frais… Ou devront mettre la clé sous la porte. Bien évidemment, les vendeurs étrangers à l’Union ne sont pas concernés, et la vente au particulier bien plus complexe à vérifier lors du passage en douane. La concurrence risque donc d’être rude pour les vendeurs européens (et français) face à ces plateformes et vendeurs étrangers.
Les conséquences sont aussi logiques que prévisibles pour le consommateur européen, et français en particulier : l’offre directe va nettement diminuer, renchérissant le prix des appareils disponibles en seconde main. Or, si l’écart entre le prix du neuf et le prix d’un produit reconditionné n’est pas suffisant (il faudrait à minima 15 % de différentiel selon les professionnels), les consommateurs continueront d’acheter du neuf. Ce qui, concrètement, pourrait tuer durablement l’attrait que ces objets pouvaient avoir. On peut donc tabler sur des fermetures d’entreprises, et une augmentation, au moins temporaire, des flux des appareils non conformes vers les déchetteries.
Même s’il est temporaire (et même ça, c’est débattable), c’est encore une fois un ratage économique et écologique.
Pendant ce temps, aux États-Unis…
A quand, l’US BD, création purement européenne ?
Parce que création de normes et de contraintes, aucun problème pour devancer le monde entier à ce niveau !
Une explication probable à cette amour pour la connectique de la part de l’UE : un groupe de parlementaires européens ont racheté le brevet USB-C
Je corrige : « un groupe de parlementaires européens » se sont fait racheter par les possesseurs du « brevet USB-C ». Cela semble bien plus probable 😉
Un truc rigolo c’est que l’inventeur de l’USB-C est Apple en collaboration avec Intel (et Dell de mémoire)… Apple qui a été vertement critiqué pour son format propriétaire le lightning
Même si le brevet de l’USB-C a vraisemblablement été déposé par Apple, pas sûr qu’il ait été validé par le bureau américain des brevets, il doit toujours être en patent pending mais foin de tout ça Apple en a fait don au consortium USB, c’est la meilleure solution pour rendre universel un format, que ce soit un connecteur, un CD, un protocole etc…
« Pendant ce temps, aux États-Unis… »
Des gens travaillent à développer une meilleure solution que l’USB-C
Cette capacité à flinguer systématiquement le commerce et l’industrie est ahurissante !
Et en plus pour avoir un impact écologique négatif !
Homme de peu de foi(e) !
N’es-tu pas heureux de savoir comment tailler une haie implantée sur une pente de 42,08° sans impact sur la nidification de la perruche à couilles flamboyantes, joli oizo qui souffre terriblement de l’implantation sauvage d’usines cracra et des constructions anarchiques de cette espèce envahissante qu’est l’Homme blanc hétérobité ?
Kamarade, ton comportement frise l’hystérie 🙂
Quand on persévère dans l’erreur, c’est que ce n’est plus une erreur.
Pendant ce temps, une entreprise qui investira massivement aux USA passera devant les autres pour les formalités administratives.
Il s’agit toujours de transformer l’Europe en un vaste bidonville qu’on liquidera pour sauver la planète.
La nature se chargera de balayer les bidonvilles assez sensibles aux coups de vent.
Pour Sardine l’état ne fait rien pour le changechauffement climatique racisé (à part claquer des myards dans les énergies inclusives enculatoires).
« La nature se chargera de balayer les bidonvilles assez sensibles aux coups de vent. »
Tiens, comme à Mayotte ! 😉
Et notre nouveau premier sinistre, qui se permet de s’interroger sur le statut légal ou pas des victimes, se fait illico reprendre par la doxa bien-pensante. Bien sûr, si on se mettait à demander l’application des lois par ceux qui en ont la responsabilité, où irait-on ?
Un gentil écolo à même comparé Bayrou à…Biden.
Est ce un compliment ?
Mayotte c’était déjà le foutoir avant et c’est …?
Le foutoir après…c’était facile.
Les sans abri vont ramasser leurs tôles et reconstruire leurs cabanes sauf si évidemment l’Etat leur met des bâtons dans les roues .
De toute façon la plupart des sinistrés sont des clandestins et je ne vois pas, à ce titre ce que l’administration française leur doit hormis le secours immédiat si danger de mort.
Mais bon c’est de la logique de base inaccessible depuis longtemps à nos fossoyeurs.
quand on sait faire, on invente ; quand on ne sait pas faire, on réglemente.
Quand on sait faire on fait, quand on ne sait pas faire on enseigne, quand on ne sait rien faire on administre.
il suffit d’acheter des adaptateurs et fuck l’USB-C
Il m’est avis que cela va aboutir à la suppression des ports sur les smartphones et tablettes, tellement devoir conserver l’USB-C sera un frein à l’innovation.
en plus, le port ce n’est pas hallal
Vous avez une amende de 10 crédits pour infraction au code de moralité du langage !
Pour ma part , je n’ai plus aucun crédit…
Et vous finirez dame pipi dans une boîte trans !
Pas si simple, je crois qu’il y a aussi une question de débit
Hormis la recharge à quoi sert le port USB-C d’un smartphone aujourd’hui?
A quoi ce port bientôt obsolete pourra servir à l’avenir?
Ben à transférer des données, tout simplement (photos, documents, etc.)
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Je vois qu’on a un connaisseur
L’USB-C est au même niveau que le WiFi 6 en terme de transfert de données, et le WiFi 7 c’est 4.5 fois plus.
A quoi ce port bientôt obsolete pourra servir à l’avenir?
On n’a pas toujours de wifi ou d’internet sous la main.
Brancher mon stupidophone sur mon pc fixe qui d’ailleurs n’a pas de wifi c’est ce que j’ai trouvé de plus simple pour transférer des fichiers de l’un à l’autre.. Après chacun voit midi à sa porte.
Next : les prises de courant et on met tous les équipements électroménagers à la déchèterie
Ça va relancer la croissance 😀
Des frigidaires et électrolux (2KW) alimenté par USB-C, ça, ce serait révolutionnaire!
Et je pourrais les alimenter avec ma powerbank de poche!
En cours: les bagnoles à prout fossile à la déchetterie.
Cela relance effectivement la croissance chinoise 🙂
Père Ubu et port USB : Ubu est tordu, urbi et orbi.
Quand on a de la famille aux quatre coins du monde, je me torche avec toutes leurs réglementations.
Pour ne pas devenir les escalves de ces connards à deux balles, il faut:
– ne plus être en eurozone
– avoir des amis en Chine et en Russie
– ne pas être pauvre
-être en bonne santé, ce qui, en dehors des gênes de départ, se cultive (pas de sucre, pas de drogues et donc de tabac, etc.)
Nous sommes tout égaux!
.
Mais il vaut mieux être né riche et en bonne santé, que pauvre et malade.
Mais les cochons plus que les autres …
Quelle tristesse !
youtu.be/1_-TLeLRid4
Pareil, je me contre-branle de leur réglementation. Pour autant leurs idées débiles ont des conséquences dans l’écosystème dans lequel on vit, donc sur nous. Conséquences très biens décrites dans le ticket du Boss.
Hs réchaufmik : lesalonbeige.fr/le-rechauffement-climatique-va-se-refroidir-grace-au-soleil/
J’ai tout un stock de vieux chargeurs que je proposerai au marché noir racisé.
A l’heure où on interdit les animaux dans les cirques, Bruxelles fait de la résistance en hébergeant des bêtes idiotes, certes sensibles mais très nuisibles, voire envahissantes, avec un mode de reproduction par clonage comme les paramécies. Parce que oui, les normes chiées du ciel étoilé sur nos têtes sont aussi utiles que les déjections de mouettes rieuses, ça fait marrer les autres, y compris les volatiles en question, jusqu’au moment où on subit l’impact malodorant. Racine aurait pu écrire en ces temps de déliquescence avancée, « pour qui sont ces oiseaux qui chient sur nos têtes ? »
Bon ben voilà, la majorité des boomers est terrifiée à l’idée de quitter l’UE (Usine à Excréments), de peur de voir leur épargne disparaitre, sans voir que c’est déjà le cas en partie à cause de ce machin. L’industrie fond comme neige au four, l’agriculture est moribonde, l’immobilier s’enfonce doucement dans les limbes du DPE, reste les papeteries qui font la quasi totalité de leur CA avec les administrations, avec des perspectives de croissance à deux chiffres, plus un bonus PQ pour les prochaines pandémies programmées par l’OMS (Organisation des Meurtriers Scientologues).
L’UE est bien devenue le 4ème Reich avec cette subtile nuance d’avoir remplacé l’uniforme vert de gris par l’uniformisation verte de crise. Pour l’impact sur la liberté, on aura troqué avantageusement les camps de rééducation par l’enfermement individuel, ce qui respecte les normes de non artificialisation des sols, et les camps de concentration par la mort sociale par étouffement avec une économie substantielle de zyklon B.
Parce que oui, les normes chiées du ciel étoilé sur nos têtes sont aussi utiles que les déjections de mouettes rieuses
Permets moi d’en disconvenir respectueusement, les déjections de mouettes rieuses (ou guano) peuvent être utiles comme fertilisant.
Et bien va te faire soigner la calvitie en bord de mer 😉
Pas concerné 😀
bon,bin, puisque vous parlez des petits problèmes des vieux, voici qui devrait leur redonner espoir : quand avaler une boîte de pilules bleues ne fait plus rien, MCA et Ari* ont tout tenté pour retrouver leurs érections perdues. À bout d’options, ils ont finalement choisi l’opération de la dernière chance : la pose d’un implant pénien …
sante.lefigaro.fr/mieux-etre/sexualite/ca-a-ete-une-renaissance-ils-ont-teste-l-implant-penien-et-pour-rien-au-monde-ils-ne-reviendraient-en-arriere-20241218
Il était temps que vous arriviez, Célestin, car je désespérais jusque là de n’entraver que pouic à ce qui se racontait ici aujourd’hui !
Mais à votre place, je me méfierais aussi de ce que préconise Le Figaro !
remboursé par la sécu ?
Utinam aves super caput tuum cacent… Comme on dit par chez nous.
HS Canada : reseauinternational.net/le-gouvernement-globaliste-du-canada-seffondre/
C’est quand même bizarre tous ces effondrements de gvt ocvidentaux en même temps.
Est ce que cela ne fait pas partie du plan du WEF pour prendre le contrôle? Gouvernance globale occidentale ( à défaut de mondiale) ?
C’est ce que pépé Schwab appelait de ses voeux en tous cas
« Comme ces choses nous échappent, faisons semblant d’en être à l’origine ».
Papy Schwab est tout aussi largué que les autres.
C’est bien plus probable (surtout pour le Canada) un effet Trump.
Wait & see… ça va swinguer jusqu’au 20 janvier!
Et ces histoires d’ovnis, drones, ou blue beam (?) aux US , c’est vraiment le cirque en ce moment
Tourner une dystopie de futur proche genre Black Mirror ou Bienvenu à Gatacca doit être coton maintenant…un coup à ce que le scénario soit déjà dépassé entre le premier jour de tournage et la sortie.
La carpette Truduc est allé faire allégeance à Donald. Il faut dire que la menace de 25 points de % de droits de douane en plus ca motive pour passer sous le bureau
L’UE d’Ursula veut concurrencer Starlink de Musk.
L’UE va envoyer 290 satellites en 2030…
Elon a 5000 satellites à ce jour !
A vos paris…
le fameux envoi des cons en orbite
Grotesque
Bof, nos eurocrates ont déjà réussi à flinguer l’industrie automobile, l’agriculture, pour le commerce, c’est en cours, ce n’est pas un petit bidule commeça qui va les arrêter. C’est une broutille, une roupie de sansonnet, il nous faut du lourd, du consistant, une carte obligatoire avec toutes vos infos personnelles dessus par exemple.
Nous avons inventé quasiment tout depuis le XVème siècle, nous sommes fatigués, le monde moderne est en marche et la seule chose que nous inventons encore sont des normes et des réglements que nous pensons imposer au monde entier.
A mon avis, ça ne va as bien se passer.
Ces scribouillards de l’UE inventent des réglementations tellement stupides que ça m’en touche même pas une. Tout ceci est tellement con que ça ne peut tout simplement pas être.
Et même si cela se pouvait, la légende sur ce qui est advenu de Constantinople pendant qu’on y débattait du sexe des anges n’en reste pas moins une leçon antique, et décrit très bien l’effondrement qui vient pendant qu’ils discutent de la forme des connecteurs USB.