EDF en petite forme
Eh oui, EDF n’a pas déçu ni dérogé à ce qu’on pouvait en attendre : petits volumes pour cette introduction « historique » digne de la semi-libéralisation de FT de 97.
Enfin… Question de point de vue…
Eh oui, EDF n’a pas déçu ni dérogé à ce qu’on pouvait en attendre : petits volumes pour cette introduction « historique » digne de la semi-libéralisation de FT de 97.
Enfin… Question de point de vue…
La France est un pays de rituels. En décembre, on y trouve les fêtes de fin d’années. En mai, c’est le retour de la chaleur printanière, le petit mois des ponts et des RTT. En juillet et en août, les vacances. En septembre, c’est la rentrée qui peut être sociale, ou chaude, ou studieuse, suivant les années. Et en novembre, c’est le Beaujolais nouveau et les grèves reconductibles à répétitions.
Le problème des cadavres qu’on planque dans un placard, c’est qu’un jour, ils finissent par causer de gros problèmes. Et ceux de l’état français n’échappent pas à la règle : ils commencent à fouetter sérieusement, et ne demandent qu’à sortir, le placard étant devenu bien exigü avec l’accumulation incessante de nouveaux venus…
Comment procéder pour rendre un système parfaitement inutilisable et grossièrement inégalitaire ? En faisant croire à chacun des agents qui le compose qu’il dispose d’une longue liste de « Droits à ». Plus vous rajouterez des « Droits à », plus vous augmenterez l’inégalité. Le plus savoureux, dans la manoeuvre, est que l’introduction d’une brouettée de « Droits à » est la conséquence directe d’un désir de diminuer l’inégalité observée. L’actualité nous fournit un exemple criant de ces « Droits à » qui se termine, comme d’habitude, par une inégalité criante.
Il existe dans le monde de la finance des organismes qui se chargent de noter les opérations financières des entreprises et des états. Standard & Poor en fait partie (avec Moody’s et Fitch, notamment). En attribuant des notes à un organisme, ces sociétés de notation permettent aux investisseurs de savoir rapidement si l’emprunt qu’ils accordent à l’organisme sera remboursé, et la quantité de risques qu’ils prennent en souscrivant à ses demandes. Jusquà présent, la France est notée AAA. Pour le moment, donc, tout va bien. Pour le moment.
Comme mentionné dans mes posts précédents, la grève aura bien lieue. Une de plus, mais la première reconductible depuis deux ans… La répétition de ce genre d’événements dans le paysage politique français pourrait lasser, mais non : cette fois encore, il est des éléments croustillants qu’on ne peut se passer de noter.
En juillet 2004, le petit José, frappé – une fois de plus – par la grâce divine, entraînait quelques uns de ses amis altermondialeux dans une n-ième croisade et violait une propriété privée, y faisait pas mal de dégâts et repartait, goguenard et triomphant, sous les yeux de la gendarmerie venue constater. Et, il était temps, la justice a tranché (en appel) : le petit José se prend 4 mois fermes.
Le conflit social qui secoue actuellement la Régie des Transports Marseillais aura eu au moins un mérite : celui de mettre en lumière la distance qui existe entre les syndicats et la base qu’ils sont sensés représenter, et, plus particulièrement, l’horreur absolue que peuvent ressentir les gréviculteurs face à la vox populi réelle.
Progressivement, alors que le choc du Non de mai 2005 s’estompe et que nos joyeux hommes politiques sentent se rapprocher l’échéance de 2007, les rangs, distendus et clairsemés, devraient se reforment pour préparer les offensives électorales. Mais non !
A bord de votre formule 1, vous avez comme objectif de remporter le grand prix. Votre voiture n’est pas plus mauvaise que les autres, votre équipe aux stands un peu empotée mais ça passe encore. Par contre, les commissaires de pistes s’ingénuent à enduire vos pneus d’huile dès qu’ils en ont l’occasion. Les règlements ont été modifiés pour que, spécifiquement, votre moteur ait une bougie ou deux en moins (en conservant le même nombre de cylindres, cela va de soi) et que le départ soit donné quinze secondes après pour vous…