Lettres aux impôts
Il vous sera parfois nécessaire d’avoir à communiquer avec les gens des administrations. Dans ce cas, vous pourrez vous inspirer des modèles ci-dessous…
Il vous sera parfois nécessaire d’avoir à communiquer avec les gens des administrations. Dans ce cas, vous pourrez vous inspirer des modèles ci-dessous…
Le plus difficile, quand on identifie un problème est bien de choisir la bonne solution pour le résoudre. Bien souvent, les responsables choisissent la solution de facilité, celle qui sera la plus rapide à mettre en oeuvre, celle qui leur demandera le moins d’énergie, et celle qui impliquera la plus faible responsabilisation des acteurs concernés. Sepp Blatter n’échappe pas à la règle, qui propose de supprimer les hymnes nationaux lors des matches de football où des holligans ont pris l’habitude de huer les rengaines patriotiques…
Je n’étais certainement pas le seul à galérer cet été avec un transfert de ligne à ma nouvelle adresse dans une absence totale de procédure abordables par le commun des mortels… Voici quelques résultats des dérives, latences, et gesticulations foireuses de l’opérateur historique dont les lignes commencent à fondre comme neige au sahara.
Depuis le temps que j’en rêvais, à la première occasion venue, j’ai donné tout pouvoir à mon fournisseur d’accès Internet afin de virer proprement et définitivement France Telecom de chez moi. Aujourd’hui c’est chose faite, depuis deux ans bientôt. Tous les maux que la Dame de l’Opérateur National m’avait annoncés n’ont pas eu lieu. La date de sevrage arrivée, j’ai observé l’état de santé de mon service téléphonique jour après jour, et… et… rien, rien d’autre que le fonctionnement prévu par mon FAI. Avec un peu de recul, qui dois-je croire ? Qui dois-je plaindre ? Pour vous éclairer – s’il en était encore besoin – voici mes toutes dernières tribulations avec France Telecom…
Avec ce post, j’aurai une pensée émue pour mon ami Copeau qui risque de payer de plus en plus cher pour pouvoir fournir sa rubrique « Erotique » en nouveautés. En effet, alors que certains de nos sénateurs commettent des lois stupides et hypocrites sur la crémation, nos députés, ne voulant certainement pas perdre la face devant tant de bêtise sénatoriale, en remettent cette fois une couche bien épaisse avec une taxation supplémentaire sur les produits pornographiques.
Eh oui, EDF n’a pas déçu ni dérogé à ce qu’on pouvait en attendre : petits volumes pour cette introduction « historique » digne de la semi-libéralisation de FT de 97.
Enfin… Question de point de vue…
La France est un pays de rituels. En décembre, on y trouve les fêtes de fin d’années. En mai, c’est le retour de la chaleur printanière, le petit mois des ponts et des RTT. En juillet et en août, les vacances. En septembre, c’est la rentrée qui peut être sociale, ou chaude, ou studieuse, suivant les années. Et en novembre, c’est le Beaujolais nouveau et les grèves reconductibles à répétitions.
Le problème des cadavres qu’on planque dans un placard, c’est qu’un jour, ils finissent par causer de gros problèmes. Et ceux de l’état français n’échappent pas à la règle : ils commencent à fouetter sérieusement, et ne demandent qu’à sortir, le placard étant devenu bien exigü avec l’accumulation incessante de nouveaux venus…
Comment procéder pour rendre un système parfaitement inutilisable et grossièrement inégalitaire ? En faisant croire à chacun des agents qui le compose qu’il dispose d’une longue liste de « Droits à ». Plus vous rajouterez des « Droits à », plus vous augmenterez l’inégalité. Le plus savoureux, dans la manoeuvre, est que l’introduction d’une brouettée de « Droits à » est la conséquence directe d’un désir de diminuer l’inégalité observée. L’actualité nous fournit un exemple criant de ces « Droits à » qui se termine, comme d’habitude, par une inégalité criante.
Si l’Europe est un village schtroumpf, la France, c’est le Schtroumpf à lunette ; en effet, s’il y a bien quelque chose qui caractérise nos « élites » politiques françaises vues depuis le reste du monde, c’est bien l’arrogance. Il en va de l’Europe comme du reste : à chaque fois que la France a pris position sur des sujets sensibles, et notamment avec ses deux derniers présidents, elle l’a fait avec un sens inné de la diplomatie qui l’a directement placée dans la posture peu enviable de la donneuse de leçons qu’on a bien envie de taper un peu.